Pluezek-Esperanto en la gazetaro.


Klaku sur la temon kiun vi deziras konsulti.


Plouezek espéranto invite un espérantiste russe


Ouest-France / Bretagne / Paimpol / Plouézec / 07/03/2016

igor
Jeudi, Aleksandro Melnikov animait une conférence à destination des membres de Plouzek espéranto. Plouézec est la 3e étape de sa tournée de 11 clubs espérantistes bretons qui mène cette grosse pointure internationale de l'espéranto de Rennes à Nantes en passant par Saint-Brieuc, Quimper ou Vannes.

Aleksandro Melkinov réside à Rostov-sur-Don, dans le sud de la Russie, une ville qu'il a présentée à ses auditeurs plouézécains. Il a appris l'espéranto dès 1965.

Ancien président du club de la ville, il est actuellement délégué de l'UEA (l'association universelle d'espéranto) et fait partie des 50 membres internationaux de l'académie d'espéranto, l'équivalent de l'académie française, qui suit, comme elle le fait du Français, l'évolution de la langue internationale.

Il est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages : son dernier est un guide au travers de l'« Esperantie », un outil pour diffuser la culture espérantiste dans le monde.


Place aux jeunes. L'espéranto fait voyager Zsofia


Place aux jeunes. L'espéranto fait voyager Zsofia - Saint-Brieuc - Le Télégramme, quotidien de la Bretagne 28/08/2015 09:33

igor
Zsofia parle l'espéranto couramment.

Zsofia Pataki est une Hongroise de 25 ans en service civique à l'association Armor Espéranto. La jeune femme, qui a voyagé dans une dizaine de pays, espère progresser en français, tout en partageant sa passion de l'espéranto.

L'espéranto ? Pour Zsofia Pataki, cette langue internationale créée de toute pièce est une évidence. « On le parle dans tous les pays, c'est un formidable outil de communication ! » Arrivée à Saint-Brieuc en avril dernier, cette Hongroise de 25 ans est en service civique à l'association Armor Espéranto, en partenariat avec la Ligue de l'enseignement des Côtes-d'Armor. Ses objectifs : enseigner l'espéranto à de nouveaux publics, notamment les jeunes (des séances d'initiation ont, par exemple, été proposées au foyer des jeunes travailleurs) et améliorer la formation des bénévoles sur le territoire (l'association Armor Espéranto dispose de cinq antennes sur le département). Zsofia Pataki gère également les outils de communication et entretient le réseau européen. Pour cette diplômée d'enseignement pour adulte et en médiation culturelle, c'est une mission rêvée. Déjà, Zsofia Pataki a, tout au long de son parcours, enseigné l'espéranto dans différents pays européens comme la Slovaquie et la Pologne. En Hongrie, elle a enseigné pendant une année l'espéranto à l'université, en se penchant autant sur la langue que sur la culture. « Quand j'ai trouvé l'annonce à Saint-Brieuc, j'ai aussitôt candidaté », raconte-t-elle.

« Voyager plus facilement »

« Il y a beaucoup d'événements dans le monde de l'espéranto, indique la jeune femme. Savoir parler la langue permet de voyager plus facilement. J'ai beaucoup vadrouillé en Europe, notamment grâce au Pasporta Servo, un réseau de personnes qui parlent espéranto et qui accueillent les voyageurs. J'ai visité une dizaine de pays, assisté à de nombreuses conférences, rencontres ou festivals. J'ai beaucoup appris. La langue balaie vraiment tous les domaines. C'est une ouverture extraordinaire sur le monde et sur les autres. Qu'on aille dans n'importe quel pays, on trouve des gens avec qui communiquer. » Pendant son parcours, Zsofia Pataki a déjà organisé quatre rencontres en Hongrie, afin de réunir des jeunes espérantistes de tous pays et a enseigné à des enfants pendant les rencontres de Plouézec. Preuve que l'espéranto a encore de beaux jours devant lui.

À savoir
Zsofia Pataki anime une conférence (en français) sur la Hongrie, dans le cadre des Rendez-vous du vaste monde, en collaboration avec le Resia, le 17 septembre, à 20 h, à la Maison départementale des associations, rue Brizeux. Elle organisera également une conférence lors de la Semaine de la solidarité internationale sur l'immigration en Hongrie. Les 14 et 15 novembre : week-end d'initiation à l'espéranto. Tout public/débutant. Renseignements : tél. 02.96.78.29.70 Des cours d'espéranto sont proposés tous les mercredis à la MJC. Premier cours le 16 septembre.

NEPALO, NIA HONORA GASTO.


Ouest-France / Bretagne / Paimpol / Plouézec / Aŭgusto 20, 2015

igor
La 19aj Internaciaj Renkontiĝoj de Pluezek, sabate komenciĝis.

Nepalo, ĉi-jare superŝutita de mortigitaj tertremoj, estis nia honora gasto. Rajani kaj Narendra Battharai, ambaŭ esperantistoj kaj instruistoj, estis niaj gastaj ambasadoroj el Nepalo.

KURSOJ, ATELIEROJ, TURISMO, VESPERARANĜOJ.

Ekde kelkaj jaroj, la ligoj inter la bretonaj (ĉefe pluezekaj) kaj la nepalaj esperantistoj oftiĝas, dank’al iliaj, pli kaj pli, nombraj vojaĝoj.

Kiel ĉiujare, densiĝas la tagoj de la partoprenantoj : matene, kursoj.

Posttagmeze, loka turismo kaj diversaj atelieroj (jogo, teatro, kantoj, videofarado, origamio, nepala kuirarto).

Sekvas la vesperaranĝoj : malkovro de la bretonaj dancoj, konferencoj pri Nepalo kaj Ukrainio, diversaj festaj aranĝoj…

Aliaj eksterlandanoj ankaŭ instruis :

- Zsofia Pataki prizorgis la infanojn kaj malkovrigis al ili, Esperanton.

- Nina Danylyuk, profesie serĉisto kaj profesoro en sia lando, venas de Ukrainio.

Ĉi-jare, ĉi-tie en Pluezek, ni havis okazon konatiĝi kun la nuna, danĝera aktualeco.

Lingva Festivalo en Lannion ensatt


igor

Une conférence sur la Hongrie en espéranto - Plouézec


Ouest-France / Bretagne / Paimpol / Plouézec

igor
Veronika Poor ( 3e en partant de la gauche en second plan) a été accueillie par ses correspondants espérantistes.

Jeudi, Pluezek espéranto recevait Veronika Poor, une jeune femme hongroise qui a présenté son pays aux personnes présentes en espéranto.

Cette docteur en physique, spécialiste des nanotechnologies, est en France depuis la fin du mois d'avril jusqu'au 5 juin.

Elle a débuté un tour de la Bretagne en passant par les associations espérantistes qui l'accueillent : Rennes, Dinan, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Plouézec.

Elle parle de son pays et d'une initiative qui lui tient particulièrement à cœur : une web-radio en espéranto réalisée par de multiples correspondants bénévoles issus de tous les continents.

On y trouve de la musique, des entretiens, des informations culturelles et politiques : muzaiko.info

Pluezec-Espéranto : de nouveaux projets


Ouest-France / Bretagne / Paimpol / Plouézec

igor
L'association d'espéranto de Plouézec s'est réunie en assemblée générale samedi. Au programme : un bilan positif et de nouveaux projets à venir.

« Notre but n'est pas que tout le monde parle l'espéranto mais que chacun partage la diversité de sa culture et de sa langue. L'espéranto est une sorte de « langue pont » qui permet de se faire comprendre. La richesse c'est la diversité », explique Jean-Claude Dubois, président de l'association. À ce jour, l'association compte 36 adhérents. « Nous avons toujours nos cours avec différents niveaux : niveau 1, niveau 2 et confirmés ».

Igor Ferreira Rodriguès

L'association organise régulièrement des rencontres avec les visiteurs étrangers. Cette année, elle a accueilli, Igor Ferreira Ramires, un Brésilien de 17 ans. lI était scolarisé au lycée de Lannion. « Igor a fait d'énormes progrès. Il parle et comprend désormais très bien le français », explique Jean-Claude Dubois. Le jeune homme qui avait été hébergé par des membres de l'association repartira en décembre prochain. Veronika, une jeune Hongroise devrait, elle, arriver au mois d'avril pour un séjour de trois semaines.

Les projets à venir

« Nous souhaitons continuer à intervenir dans les écoles. Pourquoi pas à Saint-Michel-en-Grève cette année. Il y aura également la 5 e édition du festival des langues en février 2013, à l'ENSSAT de Lannion. C'est une manifestation ludique de découverte de la richesse des langues et des cultures dans le Trégor-Goëlo. Et bien sûr, nous organiserons, cette année encore, les 17 e rencontres internationales, pendant la 3 e semaine d'août ». À cette occasion, l'association accueillera une enseignante coréenne. Espéranto Vilagho

Un projet de villages espéranto, avec l'association universelle d'espéranto (UEA), est également en cours. « L'idée, c'est d'essayer d'initier un mouvement mondial avec des petits villages dans chaque pays et régions. Chaque village présenterait ses spécificités à ses invités ».

Cours d'espéranto, mardi de 14 h 30 à 16 h 30 pour les débutants et le niveau 2, le lundi de 14 h 30 à 16 h 30 pour les confirmés. Renseignements : pluezek-esperanto.net. Tel : 07 83 10 83 68 et 02 96 20 68 07.

Anne-Claire Dalmont

Anne Desormeaux : de bonnes raisons d'apprendre l'esperanto


Ouest-France / Bretagne / Guingamp / Bégard / Archives du vendredi 14-09-2012

igor
Trois questions à...

Anne Desormeaux, professeur d'esperanto au Palacret cet été :

Qui êtes-vous ?

Je suis retraitée de l'enseignement en tant que professeur de maths à Guingamp. En 1991, à Saint-Quay-Perros, j'ai rencontré Gaby Tréanton, esperantiste de l'après-guerre, dont la jeunesse d'esprit est constante. À son contact, j'ai tout de suite eu envie d'apprendre cette langue. Au bout de six mois, ne parlant pas le tchèque, je pouvais, grâce à l'esperanto, échanger avec des correspondants tchèques ne parlant pas le français. Maintenant, je peux parler avec des esperantistes du monde entier.
Qu'apporte l'esperanto ?
Un premier point important est sa valeur propédeutique, c'est-à-dire que cette langue étant d'un apprentissage rapide et facile, elle facilite l'étude d'autres langues et d'autres disciplines. C'est un bon point d'appui pour des enfants en échec scolaire qui reprennent confiance en leurs capacités pour apprendre ainsi autre chose. Second point, avec 16 millions d'esperantistes dans le monde, cette langue permet d'accéder à toutes les cultures, Europe, Chine, Japon, Brésil, Union Soviétique, etc., par des revues, littérature, émissions de radio et sites internet comme www.tejo.org qui est le site des jeunes esperantistes. Troisième point, l'esperanto permet d'échanger lors de festivals, congrès, rencontres internationales comme les 16 e rencontres internationales de Plouézec, en août. Enfin, la pratique de l'esperanto facilite les voyages, grâce aussi à un petit fascicule, le pasporta servo, un réseau qui permet d'avoir des contacts pour être accueilli dans le monde entier, visible sur le site www.pasportaservo.org.
Aimez-vous partager vos connaissances ?
C'est important pour moi de partager mon savoir. Je donne des cours au centre d'activités et de loisirs du Roudourou, à Guingamp. J'ai rencontré Bénédicte Lanceleur d'Études et Chantiers sur le stand du Palacret, lors du Printemps des langues à Guingamp. Et elle m'a contactée pour animer, cet été, des stages d'initiation sur le site du Palacret. Ma consoeur, Françoise Mériaux dite Maya, qui donne des cours d'esperanto à Lannion, m'a accompagnée dans ce qui a été une expérience enrichissante pour tous.

Igor le jeune Brésilien est arrivé en France grâce à l'espéranto


Ouest-France / Bretagne / Archives du jeudi 23-08-2012

igor
Igor Ferreira Ramires, un Brésilien de 17 ans, invité d'honneur des rencontres internationales de Plouézec autour de l'espéranto. L'entretien s'est déroulé en français, une langue dont Igor ignorait tout il y a 6 mois.

Qui êtes-vous ?

Je viens du Brésil. Ma mère travaillait dans une institution qui accueille des enfants dont les parents sont trop pauvres pour pouvoir les éduquer. On y enseigne, entre beaucoup d'autres choses, l'espéranto. Ma mère parle cette langue. Moi, j'ai commencé à l'apprendre à 6 ans. Des espérantistes du monde entier viennent dans cette institution pour donner un coup de main. J'ai fait ainsi connaissance de beaucoup de monde et en particulier de Jean-Claude et Hélène Dubois et d'Anne Désormeaux qui m'ont proposé de m'accueillir en France. Je suis arrivé en Bretagne à la fin du mois de janvier.

Qu'ont été vos premières impressions ?

Au début ça a été très dur. Je souffrais du froid. Chez moi, il n'y a pas d'hiver. Je n'étais jamais venu en France et ne parlais pas un mot de français. J'avais fêté la fin de mes études secondaires avec mes amis en décembre et j'ai intégré une première au lycée de Lannion. Je me sentais seul. Et petit à petit, je me suis fait des amis. Les gens ont été très sympas. J'ai été surpris par la végétation, par la mer : j'habite une région de savane, très éloignée de la côte. Et puis j'adore l'histoire et je me suis retrouvé ici plongé dans l'histoire médiévale !

Et vos projets ?

Je vais rentrer au Brésil en décembre. Je veux y intégrer la faculté de biologie de Brasilia. J'aimerais devenir chercheur en biologie marine ou en zoologie. Je voudrais aussi faire du théâtre (j'ai commencé à 3 ans). Mais plein de choses m'intéressent : les langues, la littérature, le journalisme, la musique. D'ici là, je vais essayer de visiter la France et d'améliorer mon français. Grâce à cette année ici, je suis devenu plus mature. Je pense qu'on doit grandir tout seul. On doit quitter les choses faciles : tomber, faire des erreurs, se relever. C'est comme ça qu'on apprend.

Igor racontera son expérience ce soir à la salle des fêtes de Plouézec, à partir de 20 h. Une soirée ouverte à tous.


Népalais, Razen communique via le net...et l'espéranto


Ouest-France / Bretagne / Archives du vendredi 24-08-2012

razen
Razen Manandhar, qui est avec Igor (voir Ouest France du 22 août), invité d'honneur des rencontres internationales de Plouézec. Cet entretien a été réalisé en espéranto (Razen ne parle pas français) grâce aux traductions de Jeanne Pouhaer et Jean-Claude Dubois, vice-présidente et président de Plouézec espéranto.

Qui êtes-vous ?

Je suis Népalais. J'habite Katmandou. J'ai été journaliste pendant 11 ans. Maintenant, je travaille au sein d'un bureau gouvernemental dédié à la défense des droits des enfants. J'ai appris l'espéranto à 20 ans en suivant les cours d'un professeur polonais qui faisait un séjour de 2 semaines au Népal. Aujourd'hui, je parle mieux l'espéranto que j'ai appris en 14 jours que l'anglais que l'on m'a enseigné pendant 14 ans !

Qu'est-ce qui vous a motivé à parler espéranto ?

J'appartiens à l'ethnie Newar qui est originaire de la vallée de Katmandou. Le Népal est un pays qui regroupe 60 ethnies différentes. On y a recensé 123 langues. Au milieu du XVIII e siècle, l'ethnie dominante a entrepris d'unifier le pays et d'imposer par force une langue unique en interdisant de parler toutes les autres, dont la mienne. Le projet espérantiste m'a séduit car cette langue n'appartenant à personne, appartient à tous sans qu'il y ait d'enjeux de pouvoir entre ceux qui la parlent.

À quoi vous sert cette langue ?

J'ai un blog entièrement écrit en espéranto dans lequel je parle de mon pays, de société, de politique, de culture, de religion. Je suis toujours journaliste dans ma tête ! Mes visiteurs viennent du monde entier. Je communique également via Facebook et Skype. J'ai des interlocuteurs dans une trentaine de pays. J'accueille chez moi des visiteurs qui viennent de partout pour participer aux rencontres de l'Himalaya.

Moi-même, je voyage : je suis allé au Japon, en Corée, au Danemark. C'est la 1 re fois que je viens en France. J'y passe un mois accueilli partout par des espérantistes. Ce qui me frappe ici, c'est surtout la pureté de l'air. Katmandou est une ville surpeuplée et polluée. Pour moi, la France est depuis toujours le pays des arts, alors, avant de rentrer chez moi, je vais passer trois jours à Paris pour en profiter. Mais c'est une grande ville. J'aime les villages comme ici.

Le blog de Razen (ses témoignages sur Plouézec sont déjà en ligne) : razeno.blogspot.com.


Pourquoi ils apprennent l'espéranto


Ouest-France / Bretagne / Paimpol / Archives du lundi 20-08-2012

elisabeth
Cette langue artificielle à dimension internationale est mise à l'honneur toute la semaine, à Plouézec. Rencontre avec ceux qui retournent sur des bancs d'école pendant leurs vacances.

Reportage

« Mi estas Élizabeth. Kiu vi estas ? » La voix est chantante, les sonorités chaleureuses. Hier matin, Élizabeth Le Dru animait le premier cours des débutants inscrits aux rencontres internationales de l'espéranto de Plouézec. Chantal, Sheila, Évelyne et Clémence, attablées devant un tableau d'écolier, font partie de la centaine de stagiaires présents pour la semaine. Ils sont tous réunis autour d'une langue créée de toutes pièces à la fin du XIX e siècle : l'espéranto. « Mes enfants se sont moqués de moi quand je leur ai dit que je venais ici », rapporte dans un sourire Évelyne, spécialement venue du Limousin.

Pas de conjugaison

Qu'importe, cette jeune retraitée est venue pour faire fonctionner ses neurones. « Il paraît qu'apprendre une langue étrangère permet d'éviter la maladie de Alzheimer, alors pourquoi pas. Une amie est espérantiste depuis 10 ans, c'est elle qui m'a encouragée à m'y mettre », raconte l'ancienne enseignante. Alors c'est parti. Élizabeth Le Dru, médecin et professeur pour la semaine, commence directement sa leçon en parlant en espéranto. De quoi comprendre rapidement des règles basiques : les verbes n'ont pas besoin d'être accordés puisqu'il n'y a qu'une conjugaison par temps, et en déclinant le radical d'un mot on obtient assez simplement un nom, un adjectif ou un complément d'objet.

Pour les voyages

« On retrouve des racines latines ! » commence à apprécier Chantal, écrivain. Pour Évelyne, ce sont les ressemblances avec l'italien qui lui parlent le plus. « Je pense que ça peut m'aider pour l'espagnol et l'anglais », estime quant à elle Clémence, 17 ans. Au bout de deux heures de cours, la langue paraît déjà moins étrangère. Alors, facile ? « Attention à la prononciation, avertit la professeure, toutes les lettres se prononcent. En cas d'imprécision, c'est l'incompréhension. » « Quand on lit ça va, mais quand on me parle, je ne comprends rien ! », confie Chantal, qui se familiarise tout juste avec l'espéranto.

« Langue pont »

Justement, de quelle manière cette langue va-t-elle réellement leur servir ? « Au fil de mes voyages, je pourrai trouver des gens qui parlent espéranto et faire des rencontres grâce à ça », envisage Clémence, la jeune lycéenne sarthoise. Pourtant, difficile d'estimer le nombre de locuteurs de l'espéranto. Les chiffres courent de 3 à 10 millions. Alors, pourquoi ne pas préférer l'anglais ? « J'aime l'idée que ce soit une langue neutre, qui oblige tout le monde à faire un petit effort pour l'apprendre. C'est un pont qui lie les hommes par-dessus tout, sans que quelqu'un ne soit supérieur dès sa naissance », argumente Élizabeth Le Dru.

L'espéranto figure même dans le cadre européen des langues ; un signe de reconnaissance encourageant.

Nolwenn GUYON.

Rencontres de l'espéranto : ce soir, une conférence sur le Népal


Ouest-France / Bretagne / Archives du mardi 21-08-2012

igor et razen

Les rencontres internationales de l'espéranto de Plouézec se sont ouvertes samedi soir.

Jacques Mangold, le maire, a souhaité la bienvenue en espéranto aux quelque cent participants à cette 16 e édition des rencontres. La commune met à disposition de l'association organisatrice les locaux qui leur permettent de les accueillir : la salle des fêtes, l'école primaire, les salles de Run David, la salle du Mez Goëlo.

Cette année, la grande majorité des stagiaires sont d'origine française ou belge. Les professeurs, eux, viennent de France également mais aussi du Népal, du Brésil, de Hongrie ou de Roumanie. Après les cours du matin, eux tous découvriront ensemble la région. Les animations des soirées sont ouvertes à tous.

Ce soir, à 20 h, à la salle des fêtes, Razen Manandhar, journaliste népalais et fondateur de l'association népalaise d'espéranto, parlera de son pays et présentera les rencontres de l'Himalaya auxquelles ont déjà participé plusieurs membres de l'association Plouézec espéranto.

Jeudi, même heure, même endroit, Igor Ferreira Rodrigues, jeune étudiant brésilien à Lannion, racontera son expérience en Bretagne.

L'espéranto, une langue qui chante au centre du son de Cavan


Ouest-France / Bretagne / Lannion / Cavan / Archives du mercredi 22-08-2012

cavan

Guy-Noël Ollivier, le directeur du centre du son, n'est jamais à court d'idées pour mettre la lumière sur des sonorités spécifiques. Les rencontres internationales de l'espéranto à Plouézec lui ont permis de découvrir cette langue « si chantante, si chaleureuse », selon Françoise Mériaux, une des organisatrices des rencontres.

Une langue créée au XIX e siècle

La grande salle du centre du son accueillera jusqu'au 26 août une exposition consacrée à cette langue universelle, et l'auditorium résonnera des harmonies de l'espéranto. Françoise Mériaux et Anne Désormeaux, professeurs d'espéranto, seront présentes pour informer le public et même pour des courtes initiations à cette langue créée de toutes pièces à la fin du XIX e siècle.

Mercredi, les cinquante stagiaires de Plouézec visiteront le centre du son et seront guidés, en espéranto, par Françoise Mériaux et Anne Désormeaux. Une façon ludique et pédagogique d'apprendre et de s'approprier une langue reconnue dans le cadre européen des langues. Des cours d'espéranto seront donnés dès la rentrée de septembre à Guingamp et à Lannion.

Jusqu'au 26 août, renseignements et inscriptions auprès de Françoise Mériaux au 02 96 45 30 60 pour Lannion et d'Anne Désormeaux au 02 96 35 83 25 pour Guingamp.

Plouézec sera la capitale de l'espéranto pendant une semaine


Ouest-France / Bretagne / Archives du vendredi 17 août 2012

Parler l'Espéranto, c'est facile !



Plouézec accueille à partir de samedi soir la seizième édition des rencontres internationales de l'espéranto.
Les 85 stagiaires attendus pratiqueront jusqu'à dimanche cette langue internationale créée de toutes pièces.
Chaque journée s’organise autour des cours de tous niveaux qui ont lieu le matin (les professeurs sont Bretons, Français, Brésiliens, Hongrois, Roumains ou Népalais), des découvertes de la région l’après-midi et de différents ateliers en fin d’après-midi (yoga, chorale, théâtre, jeux, dessin celtique, informatique). Tout en espéranto bien sûr !
Les soirées sont gratuites et ouvertes à tous ; une bonne manière d’échanger et de comprendre ce qui motive les pratiquants de la langue.
Dimanche soir, le guitariste et chanteur Yelane donnera un concert pendant lequel il interpretera des chansons... de Brassens, en espéranto !
La soirée de lundi sera consacrée à des danses bretonnes.
Mardi, une conférence de Razen Manandhar sur le Népal est organisée.
Mercredi, chants du monde.
Enfin, jeudi, conférence à trois voix sur le thème « espéranto, langue de l’amitié » .
Jean-Claude Dubois racontera son expérience au Népal, Igor Ferreira Rodrigues, son expérience de jeune Brésilien accueilli en Bretagne et Maya Mériaux, son voyage en Chine.

Renseignements au 02.96.20.68.07

La Presse d'Armor / Plouezec / Mercredi 22 août 2012

presse

Un Cubain a raconté son pays en espéranto


Ouest-France / Bretagne / Archives du mercredi 21-03-2012

C'est la première fois que Miguel Angel Gonzalez Alfonso vient en France. Il est l'invité de la fédération espéranto de Bretagne. Du 1 er mars au 24 avril, il fait le tour des associations espérantistes de la région. Ce mardi, il faisait étape à Plouézec.

rencontres france /cuba

Échanges

L'année dernière « Pluezek esperanto » avait reçu des Kazaques et des Népalais. Cette année, c'est la vie quotidienne et le patrimoine cubain que Miguel raconte en images : un patrimoine architectural riche, résultat des influences des différents envahisseurs successifs de l'île. Quant à la vie quotidienne, elle semble, vue d'ici, très exotique : à Cuba, l'éducation et la santé sont entièrement gratuites.

En revanche, les autres besoins du quotidien sont soumis à des contraintes économiques majeures. Deux monnaies ont cours à Cuba, le peso cubain est réservé aux achats alimentaires de base et... aux Cubains. Le peso convertible, plus cher, permet de se fournir en vêtements et autres biens de consommation courante.

Cuba change

Selon Miguel, sous le régime de Raul Castro, Cuba change : droit de construire et de posséder sa maison, d'acheter et de cultiver sa terre, de monter son petit commerce, ouverture aux investissements étrangers et au tourisme, plus de facilités pour les Cubains de voyager, dans les limites de leurs moyens.

L'espéranto à Cuba

En 2010, le congrès international annuel de l'espéranto a eu lieu à La Havane. Là-bas, 10 000 personnes étudient cette langue internationale et l'association cubaine d'espéranto bénéficie du soutien du gouvernement. Pour sa part, Miguel, pendant son temps libre (il est par ailleurs professeur d'anglais), accueille et guide dans son pays les voyageurs étrangers qui pratiquent l'espéranto.

Un festival cosmopolite


Le Télégramme / Lannion / Trégor

jeudi 09 février 2012

telegramme
Le telegramme

Le Trégor

librairie

Ouest-France

dessin

Oni parolas pri esperanto en la kuraca gimnastika centro de Trestel.


Ouest-France / Bretagne / Lannion / Trévou-Tréguignec

jeudi 01 décembre 2011

ouest-france

« Esperanto estas neŭtrala kaj justa lingvo uzata de milionoj da personoj tra la mondo, por vojaĝi, korespondi, malkovri aliajn kulturojn, havigi al si amikojn. Estas la plej facila el la vivantaj lingvoj : oni lernas ĝin, kiel iun ajn lingvon . Laŭ via lernanta periodo, ĝi rapide ebligas al vi parolajn interŝanĝojn kun fremduloj. »

« Ĉiujare, en Plouézec, okaze de la Internaciaj Esperantaj Renkontiĝoj, kunvenas esperantistoj el kelkaj 12 diversaj landoj, kaj tiun jaron, eĉ venis dudeko da Ĉinoj. »

Tio estas mesaĝo de Hélène Caous, nun kuracata en le centro de Trestel, kaj Monique Feuillet, ambaŭ esperantistinoj ekde 15 jaroj. Ili starigis tiun ekspozicion en le kafeteria haŭlo Ĝi daŭrigos ĝis la 12a de Decembro.

Merkrede, okaze de la inaŭgurado, ili invitis Gaby(n) Tréanton(n) kiu instruas Esperanton en Saint Quay Perros, Jeanne(n) Pouhaër(n) kaj Louise(n) Rigault(n), ambaŭ instruistinoj en Plouézec.

Ĉiujare, en Plouézec, okaze de la Internaciaj Esperantaj Renkontiĝoj, kunvenas esperantistoj el kelkaj 12 diversaj landoj, kaj tiun jaron, eĉ venis dudeko da Ĉinoj.

Hélène kaj Monique esperas ankoraŭ pli grandigi la esperantan familion dank’al tiu ekspozicio. Informoj ĉe : www.armor-esperanto.fr

trestel

Quelques ouvrages...
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