Le président Noël Reysset remettant un Mémorlibro réalisé par Jeanne Pouhaer à Roger Eon qui a créé l’association Espéranto, dont il était le premier président, après l’avoir remis également à Jacques Mangold, le maire. Samedi, dans la salle du conseil de la mairie, s’est déroulée l’assemblée générale de l’association Espéranto. L’invité d’honneur de la 22e rencontre sera Katalin Kovast, très connue des espérantistes puisqu’elle coordonne les travaux des professeurs d’espéranto du monde entier. Sa présence donne la possibilité à ceux qui le souhaitent de passer des examens Ker du niveau B1, B2 et C1. Un professeur espagnol et deux professeurs polonais donneront six cours des débutants aux plus aguerris ainsi qu’un cours pour les enfants. Le président Noël Reysset précise que l’inscription au cours est gratuite pour les enfants et les, jeunes de Plouézec et à cette occasion, l’association souhaite travailler avec le centre de loisirs. Le 11 janvier, salle Run David, aura lieu la galette des rois. Du 15 au 17 mars, l’association accueillera un espérantiste espagnole, Carlos, qui fera une conférence sur l’Andalousie. Le 28 juin, pique-nique annuel et le 5 décembre 2020, assemblée générale. Les cours d’espéranto ont lieu le lundi, à 14 h 15, salle Run David. Un « Mémorlibro » a été remis Jacques Mangold, le maire.
L'association Plouézec espéranto a tenu son assemblée générale, samedi matin, dans la salle Run David. Cette année a été marquée par le vingtième anniversaire des rencontres internationales de Plouézec. L'association a réuni 2 250 participants, dont 285 étrangers venus de 34 pays, dont quatorze pays extra-européens. Les chinois arrivent en tête des participants étrangers, avec 44 représentants. Avec dix ans de participation, ils sont aussi parmi les plus fidèles aux rencontres de Plouézec. Ces liens participent à la bonne santé du tourisme du Goëlo. L'association accueillera les 17 et 18 mars Wang Tianyi, venu de Xi'an, capitale de la province du Shaanxi. La ville de six millions d'habitants est située dans le centre de la Chine. Cet espérantiste donnera une conférence sur l'Armée en terre cuite, des statues de guerriers chinois réalisées il y a 2 200 ans, sous l'ère de la dynastie Qin, avec l'association L'image qui parle. Samedi 12 janvier, les espérantistes se retrouveront à Run David pour partager la galette des rois.
L’assemblée générale de Plouézec Espéranto qui s’est tenue ce samedi à la salle Run David, a permis à son président Noël Reysset de faire le point de l’association et de balayer les activités. Le 11 décembre 2017, le président a participé à une cérémonie à l’Unesco, à Paris, en l’honneur du docteur Zamenhof, créateur de l’espéranto, et à cette occasion le courrier de l’Unesco a été présenté dans une version en espéranto. 32 personnes sont venues partager la galette des Rois début janvier avec les clubs de Lannion, Saint-Brieuc, Pleudaniel et Peumerit-Quintin. Plouézec Espéranto a aussi pris part à l’assemblée générale d’Armor Espéranto à Saint-Brieuc et à celle de la Fédération d’Espéranto de Bretagne (FEB) à Loudéac ; ainsi qu’aux rencontres des Britanniques à Aberyst au Pays de Galles. Une découverte du Palacret près de Guingamp a été effectuée, puis une participation au forum des associations et enfin, l’association a participé à un week-end d’Armor Espéranto. Plouézec Espéranto a demandé à la mairie qu’une rue de la commune porte un nom lié à l’espéranto. Elle pourrait être inaugurée en 2020 lors de la prochaine Rencontre Internationale organisée à Plouézec. Un espérantiste chinois attendu en mars En 2019, une aide à la formation sera attribuée, la visite d’un espérantiste chinois Wang Tianyi de Xian est programmée les 17 et 18 mars, une présentation de l’espéranto est prévue le 18 dans la salle de l’association « La Fabrique à Paroles » ; les rencontres internationales devraient avoir lieu du 15 au 21 août, rencontres qui ont accueilli 2 237 personnes depuis 1997.
Samedi, une trentaine d'espérantistes du département se sont rassemblés à la salle des fêtes afin d'écouter une conférence animée par Jean-Claude Dubois. Celle-ci avait pour thème son voyage en juillet, à Séoul, en Corée, et sa participation au Congrès d'espéranto à l'université des langues étrangères. L'occasion, pour lui, de présenter la vie coréenne, leur alimentation, les transports, etc. Après la conférence, les espérantistes ont pu faire le point sur les projets de 2018 avec, entre autres, un congrès celtique au pays de Galles, en avril, et un congrès universel en juillet, à Lisbonne, au Portugal. Ils ont ensuite partagé une galette, l'occasion pour ces participants venus de tout le département de se retrouver pour un moment convivial.
L'assemblée générale de l'association Plouézec espéranto s'est déroulée samedi
dernier à la salle des fêtes. Temps fort de l'année 2017, les rencontres espérantistes
ont rassemblé 77 personnes dont 11 étrangers parmi lesquels six femmes venant
de Pologne et 11 jeunes de 9 à 14 ans.
Les 23 adhérents de l'association prévoient les prochaines rencontres en 2019,
lorsque la salle des fêtes sera rénovée. « On devra aussi réfléchir d'ici là
à comment mieux faire connaître l'espéranto et nos actions dans notre environnement
proche, particulièrement dans les établissements scolaires », a déclaré Noël
Reysset, président de l'association.
L'idée étant de faire connaître davantage cette langue auprès des jeunes. D'ici
2019, l'association a décidé de compléter sa bibliothèque en procédant à des
acquisitions à hauteur de 150 € en 2018. L'assemblée générale a aussi amené l'adhésion
individuelle de 20 à 15 € pour l'équilibrer avec celle des familles fixée à 30
€.
Enfin, l'assemblée a reconduit pour deux ans quatre administratrices sortantes
: Jeanne Pouhaër, Josette Corgnou, Micheline Gallian et Josiane Cado.
Les espérantistes présents ont partagé le repas à l'issu de l'assemblée générale.
Ce samedi, Noël Reysset, le nouveau président de l'association Plouézec Espéranto,
a animé sa première assemblée générale, à la salle des fêtes.
Épaulé par Jeanne Pouhaër, Josette Corniou, Josiane Cado et Micheline Gallian,
les membres du conseil d'administration, il a fait voter, après des débats intenses,
quelques nouveautés pour l'association : un tarif pour les jeunes et les chômeurs
ou les personnes moins aisées et un budget de 150 € afin d'enrichir leur bibliothèque
en livres un peu plus attractifs.
Au programme, il y avait aussi le renouvellement du conseil d'administration.
En l'absence de nouveaux candidats, les quatre femmes sortantes ont été réélues
à l'unanimité.
À la suite de l'assemblée générale, un pique-nique regroupant l'ensemble des
adhérents présents a permis à chacun de revenir sur les décisions prises et de
faire le bilan de l'année écoulée.
Enfin, un point sur les rencontres avec d'autres pratiquants de la langue internationale
a été fait.
Les 21e rencontres internationales d'espéranto ont débuté lundi à la salle des
fêtes de Plouézec avec une initiation au plumage de coco, en prélude de la séance
inaugurale en présence du maire, Jacques Mangold.
Jusqu'à dimanche, environ 70 personnes vont échanger dans cette langue créée
vers 1887 à partir des racines des langues occidentales les plus répandues.
Français, Polonais, Hongrois, Espagnols, Belges et Américains vont suivre un
programme rythmé par des cours de langue le matin, des excursions et des ateliers
pratiques l'après-midi, avant de partager repas et soirées à thèmes : chants
mercredi, une conférence sur la Pologne jeudi, un fest-noz à la Roche-Jagu vendredi
et une conférence sur l'écologie samedi.
« Les cours d'initiation à l'espéranto de 9 h à 12 h sont gratuits pour les
Plouézecains, mais ils sont ouverts à tous », précise Jeanne Pouhaër, vice-présidente
de l'association Plouézec espéranto qui co-organise ces rencontres avec Armor
Espéranto, qui couvre sept antennes dans le département.
La salle des fêtes étant en travaux en 2018, il a aussi été décidé que ces rencontres
deviendraient biennales
Au premier plan, Jeanne Pouhaër, vice-présidente et formatrice, et Noël Reysset,
nouveau président, son élève. Au second plan : Roger Eon, président d'honneur,
fondateur de Pluezek esperanto, Jérôme Caré, président d'Armor Esperanto, et
Jean-Claude Dubois, le président sortant.
L'association Pluezek esperanto en pleine évolution
L'association espérantiste de Plouézec a élu Noël Reysset comme président. Elle
revoit aussi sa formule des rencontres internationales.
Retour sur une histoire riche
L'association Pluezek esperanto a été créée en 1996. Sa vocation était et reste
la promotion de la langue espéranto, une langue artificielle créée par un médecin
polonais, Ludwik Zamenhof, à la fin du XIXe siècle. Son but : créer une langue
aisée à acquérir quelle que soit sa culture d'origine afin de faciliter les contacts
entre les peuples du monde entier. L'association organise des cours et des rencontres
avec des visiteurs étrangers. Le point d'orgue de l'année est les rencontres
internationales qui ont lieu en août chaque année.
Les 21e rencontres auront lieu en 2017
Jeanne Pouhaër a présenté samedi lors de l'assemblée générale les prochains
événements prévus en 2017 : les cours, la participation aux stages organisés
par l'association départementale, Armor espéranto, l'accueil d'une espérantiste
russe durant quatre jours, un pique-nique randonnée, etc. Après 20 ans, la question
s'était posée de la poursuite ou non des rencontres internationales.
Elles auront bien lieu mais seront co-organisées par l'association locale et
l'association départementale via un comité d'organisation qui mettra en commun
énergies et compétences. Il est vraisemblable qu'elles auront lieu désormais
tous les 2 ans en alternance avec d'autres rencontres qui auraient lieu dans
le village de Métabier, dans le Jura, entre mer et montagne, donc...
Un vingtième anniversaire réussi
Cette année, les rencontres de Plouézec ont fêté leurs 20 ans. « Ce fut un très
bon millésime, affirme Jean-Claude Dubois, le président, nous avons accueilli
plus de 140 personnes, sans compter celles qui nous ont rejoints pour nos activités
du soir sans participer aux rencontres. Ce succès de 20 ans repose sur l'investissement
des bénévoles et sur l'aide incomparable de la commune qui met à notre disposition
gratuitement tous les locaux. » Le bilan financier positif des rencontres 2016
a permis à l'association une part de ses bénéfices à Terre d'espoir Armor, à
l'amicale laïque ainsi qu'à l'association des salariés de la mairie. Aujourd'hui,
l'association compte 25 adhérents et organise des cours chaque semaine de trois
niveaux différents.
Une nouvelle équipe
Après six ans de mandat, Jean-Claude Dubois a annoncé son départ. L'équipe qui
rejoint le conseil d'administration s'est élargie et a élu son nouveau bureau.
Noël Reysset, qui apprend la langue depuis trois ans, prend en charge la présidence.
Jeanne Pouhaër reste vice-présidente. Micheline Gallian prend en charge le secrétariat,
aidée dans sa tâche par Josiane Cado, adjointe. Josette Corgnou reste trésorière,
aidée par Marie-France Gouriou, adjointe. Au total, six nouveaux membres rejoignent
le conseil d'administration
Pour ces 20e rencontres espérantistes de Plouézec tournées vers le monde celte,
Jeannne Pouhaër, la vice-présidente de l'association organisatrice, fera découvrir
l'oeuvre de la grande poétesse bretonne Anjela Duval.
Depuis 1997, l'association Pluezek Esperanto invite chaque année des gens du
monde entier pour découvrir la langue internationale, s'y perfectionner et surtout
se rencontrer et échanger. Au fait, c'est quoi l'espéranto ?
Du 13 au 20 août, plus de 130 personnes venues de toute la France mais aussi
de Chine, d'Allemagne, du Pays de Galles, de Russie, du Brésil, d'Ukraine, d'Ecosse,
de Turquie ou d'Israël résideront à Plouézec. Ce qui permet à toutes ces gens
de communiquer entre eux, c'est l'espéranto, une langue artificielle inventée
à la fin du XIXe siècle. Construite de manière très logique, elle peut être apprise
par tout un chacun facilement et rapidement quelque soit sa culture et sa langue
d'origine. Une belle utopie qui parie sur l'échange pour éviter les conflits
entre les peuples. Un congrès interceltique
Comme chaque année depuis 20 ans, les participants à ces rencontres alterneront
des cours de tous les niveaux (y compris pour les débutants et les enfants) et
des ateliers (théâtre, yoga, informatique, origami, chant, dessins celtiques).
Ce sera également pour eux l'occasion de découvrir la région. La spécificité
de cette 20e édition est d'être tournée particulièrement sur le monde celtique.
En effet, après un premier congrès celtique qui a eu lieu en Ecosse l'année dernière,
c'est Pouézec qui accueille le deuxième : une manière de mobiliser les pratiquants
de l'espéranto de tous les pays celtes. Car si l'espéranto se veut langue universelle,
elle est tout sauf exclusive bien au contraire et met en avant les cultures et
les langues du monde entier. Des soirées ouvertes à tous
Pluezek Esperanto accueille tous les curieux lors de soirées festives. À 18
h, ce samedi, le rendez-vous est donné place de la mairie pour un défilé en musique
avec le Pipe Band de Saint-Brieuc. Dimanche soir, à partir de 21 h, la troupe
de théâtre espérantiste de Vannes donnera une pièce accessible à tous grâce à
des commentaires dits en français. Lundi, une soirée danses bretonnes est prévue
animée par de nombreux musiciens.
Mardi soir, Mickaël Bronstein donnera une conférence sur la Russie. Mercredi,
ce sera une soirée chants du monde : toutes les personnes présentes sont invitées
à chanter dans leurs langues. Jeudi, chat encore avec la chorale espérantiste
Interkant. Enfin vendredi soir, pour la soirée de clôture, un grand fest-noz
sera animé par les groupes War Sav, Boutou Koat et Sarah ha per. Toutes ces soirées
ont lieu à la salle des fêtes et sont gratuites sauf le fest-noz du vendredi
soir (6 €). En outre, les plus curieux pourront en savoir plus sur la langue
grâce à une bibliothèque qui sera accessible dans la salle des fêtes entre 12
h et 13 h et 19 h et 20 h.
Les inscriptions pour l'ensemble de la semaine sont toujours possibles : pluezek-esperanto.net
ou 07 83 10 83 68 ou 02 96 20 68 07.
Jeudi, Aleksandro Melnikov animait une conférence à destination des membres
de Plouzek espéranto. Plouézec est la 3e étape de sa tournée de 11 clubs espérantistes
bretons qui mène cette grosse pointure internationale de l'espéranto de Rennes
à Nantes en passant par Saint-Brieuc, Quimper ou Vannes.
Aleksandro Melkinov réside à Rostov-sur-Don, dans le sud de la Russie, une ville
qu'il a présentée à ses auditeurs plouézécains. Il a appris l'espéranto dès 1965.
Ancien président du club de la ville, il est actuellement délégué de l'UEA (l'association
universelle d'espéranto) et fait partie des 50 membres internationaux de l'académie
d'espéranto, l'équivalent de l'académie française, qui suit, comme elle le fait
du Français, l'évolution de la langue internationale.
Il est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages : son dernier est un guide au travers
de l'« Esperantie », un outil pour diffuser la culture espérantiste dans le monde.
Zsofia parle l'espéranto couramment.
Zsofia Pataki est une Hongroise de 25 ans en service civique à l'association
Armor Espéranto. La jeune femme, qui a voyagé dans une dizaine de pays, espère
progresser en français, tout en partageant sa passion de l'espéranto.
L'espéranto ? Pour Zsofia Pataki, cette langue internationale créée de toute
pièce est une évidence. « On le parle dans tous les pays, c'est un formidable
outil de communication ! » Arrivée à Saint-Brieuc en avril dernier, cette Hongroise
de 25 ans est en service civique à l'association Armor Espéranto, en partenariat
avec la Ligue de l'enseignement des Côtes-d'Armor. Ses objectifs : enseigner
l'espéranto à de nouveaux publics, notamment les jeunes (des séances d'initiation
ont, par exemple, été proposées au foyer des jeunes travailleurs) et améliorer
la formation des bénévoles sur le territoire (l'association Armor Espéranto dispose
de cinq antennes sur le département). Zsofia Pataki gère également les outils
de communication et entretient le réseau européen. Pour cette diplômée d'enseignement
pour adulte et en médiation culturelle, c'est une mission rêvée. Déjà, Zsofia
Pataki a, tout au long de son parcours, enseigné l'espéranto dans différents
pays européens comme la Slovaquie et la Pologne. En Hongrie, elle a enseigné
pendant une année l'espéranto à l'université, en se penchant autant sur la langue
que sur la culture. « Quand j'ai trouvé l'annonce à Saint-Brieuc, j'ai aussitôt
candidaté », raconte-t-elle.
« Voyager plus facilement »
« Il y a beaucoup d'événements dans le monde de l'espéranto, indique la jeune
femme. Savoir parler la langue permet de voyager plus facilement. J'ai beaucoup
vadrouillé en Europe, notamment grâce au Pasporta Servo, un réseau de personnes
qui parlent espéranto et qui accueillent les voyageurs. J'ai visité une dizaine
de pays, assisté à de nombreuses conférences, rencontres ou festivals. J'ai beaucoup
appris. La langue balaie vraiment tous les domaines. C'est une ouverture extraordinaire
sur le monde et sur les autres. Qu'on aille dans n'importe quel pays, on trouve
des gens avec qui communiquer. » Pendant son parcours, Zsofia Pataki a déjà organisé
quatre rencontres en Hongrie, afin de réunir des jeunes espérantistes de tous
pays et a enseigné à des enfants pendant les rencontres de Plouézec. Preuve que
l'espéranto a encore de beaux jours devant lui.
À savoir
Zsofia Pataki anime une conférence (en français) sur la Hongrie, dans le cadre
des Rendez-vous du vaste monde, en collaboration avec le Resia, le 17 septembre,
à 20 h, à la Maison départementale des associations, rue Brizeux. Elle organisera
également une conférence lors de la Semaine de la solidarité internationale sur
l'immigration en Hongrie. Les 14 et 15 novembre : week-end d'initiation à l'espéranto.
Tout public/débutant. Renseignements : tél. 02.96.78.29.70 Des cours d'espéranto
sont proposés tous les mercredis à la MJC. Premier cours le 16 septembre.
Les 19e rencontres internationales d'espéranto de Plouézec ont débuté samedi.
Le Népal, meurtri cette année par une succession de tremblements de terre dramatiques,
en est l'invité principal, avec la venue de Narendra et Rajani Battharai, tous
les deux espérantistes et enseignants népalais.
Cours, ateliers, tourisme et soirées
Depuis quelques années, les liens entre espérantistes bretons (particulièrement
plouézécains) et le Népal se font plus denses grâce aux voyages réguliers des
uns et des autres dans leurs pays respectifs.
Comme chaque année, les journées des participants aux rencontres sont chargées
: cours le matin, visite de la région et ateliers l'après-midi (yoga, théâtre,
chants, montage vidéo, origami ou cuisine). Les soirées sont ensuite consacrées
à la découverte de la danse bretonne, à une conférence sur le Népal (mardi) ou
sur l'Ukraine (jeudi), ainsi qu'à des moments de rencontres festives.
D'autres nationalités étrangères sont également représentées parmi les enseignants.
Zsofia Pataki est une jeune enseignante hongroise s'occupant particulièrement
des jeunes qui s'initieront à l'espéranto à l'occasion. Nina Danylyuk, quant
à elle, est chercheuse et enseignante. Elle vient d'Ukraine. Ukraine, Népal,
l'actualité brûlante est présente à Plouézec.
Jusqu'à samedi 22 août, 19e rencontres d'espéranto de Plouézec. Contact : site
internet, pluezek-esperanto.net
La chorale Interkant' sera sur scène, ce soir.
Photo : Joël Coquisart.
Ce soir, dans le cadre des rencontres internationales d'espéranto, sera donnée
une conférence chantée et dansée sur le thème Carmen, l'opéra de Bizet.
Une rencontre entre langues et langages artistiques différents, le français,
l'espéranto, le chant, le théâtre et la danse. Côté chant, ce sera la chorale
Interkant'qui officiera.
Il s'agit d'une quarantaine de choristes venus de toute la France qui se retrouvent
régulièrement pour chanter ensemble des oeuvres musicales en espéranto. Ils interpréteront
une dizaine de chants parmi les plus connus de l'opéra en alternance avec des
textes écrits en français par Franjo Levêque, chef de choeur de la chorale Interkant'.
Ces textes permettront de découvrir le contexte historique et culturel de la
création de l'oeuvre. S'y ajouteront des intermèdes dansés par quatre danseuses
de l'association paimpolaise Los Amigoëlos.
Ce spectacle complet et mis en scène s'adresse à tous. Il a déjà été représenté
dans le Jura, à Bordeaux et à Poitiers. Il le sera également dans les Pyrénées
et au Mans.
La soirée de ce dimanche est la seule représentation programmée en Bretagne.
Ce dimanche, à 21 h, salle des fêtes de Plouézec. Entrée gratuite.
Plus de 100 personnes participent cette année aux 17e rencontres internationales
d'espéranto de Plouézec jusqu'au 24 août.
Les 17 e rencontres internationales d'espéranto de Plouézec se sont ouvertes
officiellement samedi, avec la présentation de toutes les personnalités qui animeront
la semaine, un discours en espéranto dans le texte de Jacques Mangold, le maire,
traduit ensuite en breton par Yvon Simon, son adjoint.
Au programme de cette semaine, des animations et spectacles gratuits et ouverts
à tous : lundi, une soirée consacrée aux danses bretonnes ; mardi, un opéra électro
pop ; mercredi, une conférence donnée en espéranto sur la Corée ; jeudi, une
pièce de théâtre et vendredi, une soirée d'adieu autour des chants du monde.
Ana « Songhata » dit réaliser ses rêves de voyages et de rencontres grâce à
l’espéranto. L’abbaye de Beauport, qu’elle a visitée mardi, semble en effet un
lieu propice aux voyages oniriques.
Ana Shin Evin Sook est cette année l’invitée d’honneur des rencontres d’espéranto
de Plouézec. Professeure et conférencière internationale, on la surnomme « Songhanta »,
la rêveuse…
Quel est votre lien avec l'espéranto ?
Actuellement, j’enseigne l’espéranto dans ce qui est l’équivalent en Corée de
vos lycées. Ce lycée fait parti d’un mouvement d’enseignement alternatif, qui
regroupe une centaine d’établissements dans notre pays. Auparavant, j’étais directrice
d’une école élémentaire qui appartenait à ce même mouvement. Une famille a proposé
l’espéranto comme langue alternative à l’anglais, comme apprentissage d’une 1re
langue étrangère. J’ai donc appris l’espéranto pour l’enseigner à mes élèves.
Depuis, grâce à cette langue j’ai beaucoup voyagé. Aujourd’hui, les jeunes à
qui j’enseigne, apprennent la langue en deux ans, puis ils partent à l’étranger
durant au moins un mois : en Chine, au Japon, en Allemagne ou en France.
La langue leur permet de vivre des expériences très enrichissantes. De la même
manière que nous essayons de faire en sorte que les enfants trouvent la voix
qui est la leur, nous leur proposons d’apprendre l’anglais, le chinois, le japonais,
le français mais aussi… L’espéranto qui leur permet de voyager dans un plus grand
nombre de pays.
Quelles sont vos premières impressions de Plouézec ?
Cela ne ressemble à rien de ce que j’ai vécu jusqu’à présent. D’habitude, on
me reçoit de manière un peu solennelle, comme conférencière. Ici, après m’avoir
souhaité la bienvenue, on m’a tout de suite proposé de participer à une séance
d’épluchage de cocos ! C’est très familial et j’aime bien la simplicité de cette
ambiance. Plouézec et sa région pourraient éventuellement devenir un lieu de
stage pour mes élèves.
Micheline Gallian (à gauche) et Jeanne Pouhaër, respectivement trésorière adjointe
et vice-présidente de Pluezek-esperanto.
Les 17 e rencontres internationales d'espéranto de Plouézec se dérouleront du
samedi 17 au samedi 24 août. Cette année, l'invitée d'honneur de l'association
Pluezek-esperanto est Ana Songhanta, une professeur d'espéranto Coréenne. Une
semaine studieuse...
Tous les matins, les quelque 100 inscrits à l'événement suivront des cours de
différents niveaux, depuis les débutants qui souhaitent découvrir cette langue
jusqu'aux plus aguerris qui la pratiquent confortablement. Les cours seront délivrés
par des professeurs français, mais aussi par des Ukrainiens, Belges, Polonais
ou Coréens.
... mais pas seulement
L'après-midi sera consacré à la découverte de la région et/ou à la participation
à différents ateliers : yoga, chants, théâtre, dessins celtiques, jeux de société
en espéranto, astronomie ou informatique.
Des soirées gratuites et ouvertes à tous
Cette semaine internationale n'est pas seulement réservée aux membres inscrits.
C'est aussi l'occasion pour les personnes curieuses de découvrir cette langue
qui se veut universelle, de rencontrer des gens qui la pratiquent, de comprendre
pourquoi ils le font et en quoi elle leur est utile très concrètement.
Une librairie sera ouverte l'après-midi à partir de lundi dans la salle des
fêtes de Plouézec (livres, CD, etc.). Toutes les soirées organisées par Pluezec-esperanto
durant la semaine sont ouvertes à tous et sont gratuites.
Dimanche soir, à 21 h, un concert-conférence « autour de Carmen » sera donné
par la chorale Interkant', une chorale interrégionale espérantiste. Les chanteurs
seront accompagnés par les danseurs de l'association Los Amigoëlos de la région
de Paimpol.
Lundi, le flamenco sera remplacé par les danses bretonnes. Mardi, il sera possible
de découvrir la Corée, grâce à Ana, l'invitée d'honneur.
La soirée de mercredi sera consacrée aux chants de tous les pays et jeudi, au
théâtre avec une pièce écrite et jouée par Georgo Handzlik, professeur et écrivain
polonais.
Du samedi 17 au samedi 24, à la salle des fêtes de Plouézec. Tous les détails
sur le site : pluezek-esperanto.net.
Trois questions à...
Anne Desormeaux, professeur d'esperanto au Palacret cet été :
Qui êtes-vous ?
Je suis retraitée de l'enseignement en tant que professeur de maths à Guingamp.
En 1991, à Saint-Quay-Perros, j'ai rencontré Gaby Tréanton, esperantiste de l'après-guerre,
dont la jeunesse d'esprit est constante. À son contact, j'ai tout de suite eu
envie d'apprendre cette langue. Au bout de six mois, ne parlant pas le tchèque,
je pouvais, grâce à l'esperanto, échanger avec des correspondants tchèques ne
parlant pas le français. Maintenant, je peux parler avec des esperantistes du
monde entier.
Qu'apporte l'esperanto ?
Un premier point important est sa valeur propédeutique, c'est-à-dire que cette
langue étant d'un apprentissage rapide et facile, elle facilite l'étude d'autres
langues et d'autres disciplines. C'est un bon point d'appui pour des enfants
en échec scolaire qui reprennent confiance en leurs capacités pour apprendre
ainsi autre chose. Second point, avec 16 millions d'esperantistes dans le monde,
cette langue permet d'accéder à toutes les cultures, Europe, Chine, Japon, Brésil,
Union Soviétique, etc., par des revues, littérature, émissions de radio et sites
internet comme www.tejo.org qui est le site des jeunes esperantistes. Troisième
point, l'esperanto permet d'échanger lors de festivals, congrès, rencontres internationales
comme les 16 e rencontres internationales de Plouézec, en août. Enfin, la pratique
de l'esperanto facilite les voyages, grâce aussi à un petit fascicule, le pasporta
servo, un réseau qui permet d'avoir des contacts pour être accueilli dans le
monde entier, visible sur le site www.pasportaservo.org.
Aimez-vous partager vos connaissances ?
C'est important pour moi de partager mon savoir. Je donne des cours au centre
d'activités et de loisirs du Roudourou, à Guingamp. J'ai rencontré Bénédicte
Lanceleur d'Études et Chantiers sur le stand du Palacret, lors du Printemps des
langues à Guingamp. Et elle m'a contactée pour animer, cet été, des stages d'initiation
sur le site du Palacret. Ma consoeur, Françoise Mériaux dite Maya, qui donne
des cours d'esperanto à Lannion, m'a accompagnée dans ce qui a été une expérience
enrichissante pour tous.
Igor Ferreira Ramires, un Brésilien de 17 ans, invité d'honneur des rencontres
internationales de Plouézec autour de l'espéranto. L'entretien s'est déroulé
en français, une langue dont Igor ignorait tout il y a 6 mois.
Qui êtes-vous ?
Je viens du Brésil. Ma mère travaillait dans une institution qui accueille des
enfants dont les parents sont trop pauvres pour pouvoir les éduquer. On y enseigne,
entre beaucoup d'autres choses, l'espéranto. Ma mère parle cette langue. Moi,
j'ai commencé à l'apprendre à 6 ans. Des espérantistes du monde entier viennent
dans cette institution pour donner un coup de main. J'ai fait ainsi connaissance
de beaucoup de monde et en particulier de Jean-Claude et Hélène Dubois et d'Anne
Désormeaux qui m'ont proposé de m'accueillir en France. Je suis arrivé en Bretagne
à la fin du mois de janvier.
Qu'ont été vos premières impressions ?
Au début ça a été très dur. Je souffrais du froid. Chez moi, il n'y a pas d'hiver.
Je n'étais jamais venu en France et ne parlais pas un mot de français. J'avais
fêté la fin de mes études secondaires avec mes amis en décembre et j'ai intégré
une première au lycée de Lannion. Je me sentais seul. Et petit à petit, je me
suis fait des amis. Les gens ont été très sympas. J'ai été surpris par la végétation,
par la mer : j'habite une région de savane, très éloignée de la côte. Et puis
j'adore l'histoire et je me suis retrouvé ici plongé dans l'histoire médiévale
!
Et vos projets ?
Je vais rentrer au Brésil en décembre. Je veux y intégrer la faculté de biologie
de Brasilia. J'aimerais devenir chercheur en biologie marine ou en zoologie.
Je voudrais aussi faire du théâtre (j'ai commencé à 3 ans). Mais plein de choses
m'intéressent : les langues, la littérature, le journalisme, la musique. D'ici
là, je vais essayer de visiter la France et d'améliorer mon français. Grâce à
cette année ici, je suis devenu plus mature. Je pense qu'on doit grandir tout
seul. On doit quitter les choses faciles : tomber, faire des erreurs, se relever.
C'est comme ça qu'on apprend.
Igor racontera son expérience ce soir à la salle des fêtes de Plouézec, à partir
de 20 h. Une soirée ouverte à tous.
Razen Manandhar, qui est avec Igor (voir Ouest France du 22 août), invité d'honneur
des rencontres internationales de Plouézec. Cet entretien a été réalisé en espéranto
(Razen ne parle pas français) grâce aux traductions de Jeanne Pouhaer et Jean-Claude
Dubois, vice-présidente et président de Plouézec espéranto.
Qui êtes-vous ?
Je suis Népalais. J'habite Katmandou. J'ai été journaliste pendant 11 ans. Maintenant,
je travaille au sein d'un bureau gouvernemental dédié à la défense des droits
des enfants. J'ai appris l'espéranto à 20 ans en suivant les cours d'un professeur
polonais qui faisait un séjour de 2 semaines au Népal. Aujourd'hui, je parle
mieux l'espéranto que j'ai appris en 14 jours que l'anglais que l'on m'a enseigné
pendant 14 ans !
Qu'est-ce qui vous a motivé à parler espéranto ?
J'appartiens à l'ethnie Newar qui est originaire de la vallée de Katmandou.
Le Népal est un pays qui regroupe 60 ethnies différentes. On y a recensé 123
langues. Au milieu du XVIII e siècle, l'ethnie dominante a entrepris d'unifier
le pays et d'imposer par force une langue unique en interdisant de parler toutes
les autres, dont la mienne. Le projet espérantiste m'a séduit car cette langue
n'appartenant à personne, appartient à tous sans qu'il y ait d'enjeux de pouvoir
entre ceux qui la parlent.
À quoi vous sert cette langue ?
J'ai un blog entièrement écrit en espéranto dans lequel je parle de mon pays,
de société, de politique, de culture, de religion. Je suis toujours journaliste
dans ma tête ! Mes visiteurs viennent du monde entier. Je communique également
via Facebook et Skype. J'ai des interlocuteurs dans une trentaine de pays. J'accueille
chez moi des visiteurs qui viennent de partout pour participer aux rencontres
de l'Himalaya.
Moi-même, je voyage : je suis allé au Japon, en Corée, au Danemark. C'est la
1 re fois que je viens en France. J'y passe un mois accueilli partout par des
espérantistes. Ce qui me frappe ici, c'est surtout la pureté de l'air. Katmandou
est une ville surpeuplée et polluée. Pour moi, la France est depuis toujours
le pays des arts, alors, avant de rentrer chez moi, je vais passer trois jours
à Paris pour en profiter. Mais c'est une grande ville. J'aime les villages comme
ici.
Le blog de Razen (ses témoignages sur Plouézec sont déjà en ligne) :
razeno.blogspot.com.
Cette langue artificielle à dimension internationale est mise à l'honneur toute
la semaine, à Plouézec. Rencontre avec ceux qui retournent sur des bancs d'école
pendant leurs vacances.
Reportage
« Mi estas Élizabeth. Kiu vi estas ? » La voix est chantante, les sonorités
chaleureuses. Hier matin, Élizabeth Le Dru animait le premier cours des débutants
inscrits aux rencontres internationales de l'espéranto de Plouézec. Chantal,
Sheila, Évelyne et Clémence, attablées devant un tableau d'écolier, font partie
de la centaine de stagiaires présents pour la semaine. Ils sont tous réunis autour
d'une langue créée de toutes pièces à la fin du XIX e siècle : l'espéranto. «
Mes enfants se sont moqués de moi quand je leur ai dit que je venais ici », rapporte
dans un sourire Évelyne, spécialement venue du Limousin.
Pas de conjugaison
Qu'importe, cette jeune retraitée est venue pour faire fonctionner ses neurones.
« Il paraît qu'apprendre une langue étrangère permet d'éviter la maladie de Alzheimer,
alors pourquoi pas. Une amie est espérantiste depuis 10 ans, c'est elle qui m'a
encouragée à m'y mettre », raconte l'ancienne enseignante. Alors c'est parti.
Élizabeth Le Dru, médecin et professeur pour la semaine, commence directement
sa leçon en parlant en espéranto. De quoi comprendre rapidement des règles basiques
: les verbes n'ont pas besoin d'être accordés puisqu'il n'y a qu'une conjugaison
par temps, et en déclinant le radical d'un mot on obtient assez simplement un
nom, un adjectif ou un complément d'objet.
Pour les voyages
« On retrouve des racines latines ! » commence à apprécier Chantal, écrivain.
Pour Évelyne, ce sont les ressemblances avec l'italien qui lui parlent le plus.
« Je pense que ça peut m'aider pour l'espagnol et l'anglais », estime quant à
elle Clémence, 17 ans. Au bout de deux heures de cours, la langue paraît déjà
moins étrangère. Alors, facile ? « Attention à la prononciation, avertit la professeure,
toutes les lettres se prononcent. En cas d'imprécision, c'est l'incompréhension.
» « Quand on lit ça va, mais quand on me parle, je ne comprends rien ! », confie
Chantal, qui se familiarise tout juste avec l'espéranto.
« Langue pont »
Justement, de quelle manière cette langue va-t-elle réellement leur servir ?
« Au fil de mes voyages, je pourrai trouver des gens qui parlent espéranto et
faire des rencontres grâce à ça », envisage Clémence, la jeune lycéenne sarthoise.
Pourtant, difficile d'estimer le nombre de locuteurs de l'espéranto. Les chiffres
courent de 3 à 10 millions. Alors, pourquoi ne pas préférer l'anglais ? « J'aime
l'idée que ce soit une langue neutre, qui oblige tout le monde à faire un petit
effort pour l'apprendre. C'est un pont qui lie les hommes par-dessus tout, sans
que quelqu'un ne soit supérieur dès sa naissance », argumente Élizabeth Le Dru.
L'espéranto figure même dans le cadre européen des langues ; un signe de reconnaissance
encourageant.
Nolwenn GUYON.
Les rencontres internationales de l'espéranto de Plouézec se sont ouvertes samedi
soir.
Jacques Mangold, le maire, a souhaité la bienvenue en espéranto aux quelque cent
participants à cette 16 e édition des rencontres. La commune met à disposition
de l'association organisatrice les locaux qui leur permettent de les accueillir
: la salle des fêtes, l'école primaire, les salles de Run David, la salle du
Mez Goëlo.
Cette année, la grande majorité des stagiaires sont d'origine française ou belge.
Les professeurs, eux, viennent de France également mais aussi du Népal, du Brésil,
de Hongrie ou de Roumanie. Après les cours du matin, eux tous découvriront ensemble
la région. Les animations des soirées sont ouvertes à tous.
Ce soir, à 20 h, à la salle des fêtes, Razen Manandhar, journaliste népalais
et fondateur de l'association népalaise d'espéranto, parlera de son pays et présentera
les rencontres de l'Himalaya auxquelles ont déjà participé plusieurs membres
de l'association Plouézec espéranto.
Jeudi, même heure, même endroit, Igor Ferreira Rodrigues, jeune étudiant brésilien
à Lannion, racontera son expérience en Bretagne.
Guy-Noël Ollivier, le directeur du centre du son, n'est jamais à court d'idées
pour mettre la lumière sur des sonorités spécifiques. Les rencontres internationales
de l'espéranto à Plouézec lui ont permis de découvrir cette langue « si chantante,
si chaleureuse », selon Françoise Mériaux, une des organisatrices des rencontres.
Une langue créée au XIX e siècle
La grande salle du centre du son accueillera jusqu'au 26 août une exposition
consacrée à cette langue universelle, et l'auditorium résonnera des harmonies
de l'espéranto. Françoise Mériaux et Anne Désormeaux, professeurs d'espéranto,
seront présentes pour informer le public et même pour des courtes initiations
à cette langue créée de toutes pièces à la fin du XIX e siècle.
Mercredi, les cinquante stagiaires de Plouézec visiteront le centre du son et
seront guidés, en espéranto, par Françoise Mériaux et Anne Désormeaux. Une façon
ludique et pédagogique d'apprendre et de s'approprier une langue reconnue dans
le cadre européen des langues. Des cours d'espéranto seront donnés dès la rentrée
de septembre à Guingamp et à Lannion.
Jusqu'au 26 août, renseignements et inscriptions auprès de Françoise Mériaux
au 02 96 45 30 60 pour Lannion et d'Anne Désormeaux au 02 96 35 83 25 pour Guingamp.